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Lorsqu’un participe passé est en relation avec un adverbe de quantité, il s’accorde, la plupart du temps, en genre et en nombre avec le complément de l’adverbe.
Exemples :
- Trop d‘irrégularités ont été mises au jour pour que ce candidat soit crédible.
- De combien de découvertes insoupçonnées Léonard de Vinci fut-il l’auteur?
- Bien peu de mots ont été échangés entre les duellistes.
- Bien des jeunes que Nathalie a interrogés se disaient conscients des dangers de la route.
Mais il arrive que l’accord se fasse avec l’adverbe de quantité quand ce dernier exprime l’idée dominante.
Exemple :
- Dans cette affaire, Louis avait été prévenu que trop d’assurance serait blâmé. (Logiquement, on comprend que c’est le trop qui a été blâmé, et non l’assurance.)
Lorsque l’adverbe est nominalisé par la présence d’un déterminant (le trop, le peu, ce peu), c’est généralement l’idée d’ensemble exprimée par le peu, le trop, etc., qui domine, d’où l’invariabilité.
Exemples :
- Le peu d’énergie qu’il a déployé à l’ouvrage lui a valu quelques réprimandes.
- C’est ce trop peu de paroles que Noémie avait reproché à son amant.
Mais lorsque l’accent est mis sur le complément, l’accord se fait avec ce dernier.
Exemple :
- Le peu de bienveillance manifestée à son égard l’a peiné.
Date de la dernière actualisation de la BDL : mars 2021
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