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Le français attribue plusieurs sens au mot chance. Celui-ci désigne d’abord un sort favorable. Il a gardé, surtout au pluriel, le sens neutre de « probabilité que quelque chose survienne », ou de « manière, favorable ou défavorable, dont les faits s’enchaînent ». On dira par exemple que les chances qu’un événement se produise sont minces.
Il n’a cependant pas, comme le mot anglais chance, le sens de « risque, danger auquel on s’expose ». Ainsi, courir sa chance ou tenter sa chance, c’est essayer de réussir en comptant sur le sort favorable, tandis que courir le risque, c’est s’exposer à un risque.
Exemples :
- Il a pris un risque : il est parti sans l’attendre. (et non : Il a pris une chance)
- Il n’a pas l’habitude d’être en retard : il se peut qu’il ait manqué son autobus. (et non : il y a des chances)
- Je n’aime pas beaucoup les jeux de hasard. (et non : les jeux de chance)
- J’ai perdu tout à fait par hasard! (et non : par pure chance)
Si c’est une chance que se construit avec le subjonctif, il y a des chances que est généralement suivi de l’indicatif ou du conditionnel : C’est une chance qu’il n’y ait pas d’embouteillage ce matin; il y a des chances que nous arriverons à temps. Mais dans une phrase interrogative ou négative, le subjonctif est de mise : Il n’y a plus aucune chance qu’elle vienne.
Compléments :
Risquer (Impropriétés)
Anglicisme (Le grand dictionnaire terminologique)
Emprunt à l’anglais (Le grand dictionnaire terminologique)
Date de la dernière actualisation de la BDL : mars 2021
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