Le contenu actualisé de la BDL se trouve maintenant dans la Vitrine linguistique.
Adoptez dès aujourd’hui cette nouvelle plateforme. Bonne navigation!
Le contenu actualisé de la BDL se trouve maintenant dans la Vitrine linguistique.
Adoptez dès aujourd’hui cette nouvelle plateforme. Bonne navigation!
On utilise parfois à tort dilemne au lieu de dilemme. En effet, la forme dilemne n’existe pas et constitue un barbarisme.
Le nom dilemme vient du grec dilemma, de dis- « deux » et lêmma « argument », soit « argument à deux fins ». En français, le nom dilemme désigne une alternative contenant deux propositions contraires ou contradictoires, comportant toutes deux des inconvénients, et entre lesquelles on doit choisir.
Exemples :
- Il était devant un terrible dilemme : s’il parlait, il trahissait ses amis et s’il se taisait, il se rendait complice d’un crime. (et non : dilemne)
- Elle fait face à un cruel dilemme. (et non : dilemne)
On se gardera donc de remplacer, à l’écrit comme à l’oral, le deuxième m par un n, peut-être par analogie avec le mot indemne. Notons par ailleurs que cette faute, très fréquente, se trouve même chez de grands auteurs du XIXe siècle.
Un truc simple consiste à se rappeler que dilemme se termine par le son [m] comme problème, deux noms qui sont d’ailleurs liés par leur sens.
Date de la dernière actualisation de la BDL : mars 2021
Déclaration de services aux citoyennes et aux citoyens | Accès à l'information | Politique de confidentialité