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La prononciation de certains mots qui se terminent par -il peut parfois poser problème, étant donné que cette finale se prononce tantôt [i] (i), tantôt [il] (il). Le mot grésil en est un exemple.
Le grésil est une précipitation de petits cristaux de glace, plus fins que les grêlons. La prononciation la plus courante de ce mot est [gʀezil] (gré-zil) : grésil rime donc avec asile.
Ce mot est apparu dans la langue française vers le XIe siècle. Il est probablement issu du verbe grésiller, lui-même emprunté au moyen néerlandais grîselen, qui signifie « tomber » en parlant du grésil.
La finale de ce mot pose depuis longtemps problème : si elle s’est déjà prononcée [ij] (ille), comme dans bille (prononciation que l’on entend encore souvent au Québec), la plupart des ouvrages recommandent aujourd’hui de dire [gʀezil] (gré-zil), ou plus rarement [gʀezi] (gré-zi).
Il est à noter que le mot grésiller se prononce [gʀezije] (gré-zi-ié), comme dans nasiller ou dans fusiller.
Pour en connaître davantage sur la prononciation de certains mots dont la finale en -il peut poser problème, vous pouvez consulter les articles Chenil et Nombril.
Pour vous familiariser avec les symboles de l'API utilisés dans la BDL, vous pouvez consulter l'article Alphabet phonétique international.
Date de la dernière actualisation de la BDL : mars 2021
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