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Au Québec, lorsqu'un verbe se termine en -ai, on prononce généralement ces deux lettres [e], comme un é.
Exemples :
- J'ai le rhume depuis hier. [ʒe] (jé)
- Même si je le savais honnête, je doutai de son affirmation. [dute] (dou-té)
- Je n'en suis pas sûre, je vérifierai demain. [veʀifiʀe] (vé-ri-fi-ré)
Lorsqu'on inverse le sujet et le verbe, toutefois, les lettres ai doivent plutôt se prononcer [E], comme un è. Le pronom est alors lié au verbe par un trait d'union.
Exemples :
- Ai-je commis une erreur? [ɛʒ] (èj)
- Je ne m'attendais pas à une telle réaction, aussi demeurai-je calme pour éviter d'empirer les choses. [dəmœʀɛʒ] (de-me-rèj)
- Assisterai-je à cette réunion? [asistəʀɛʒ] (a-sis-te-rèj)
De même, lorsque, dans le style littéraire, on inverse le sujet et le verbe de la première personne du singulier de l'indicatif présent et que le e final est remplacé par un é, ce é est prononcé [ɛ], comme un è. Les rectifications de l'orthographe proposent d'ailleurs qu'on remplace à l’écrit ce -é par un -è, afin de mieux refléter cette prononciation.
Exemples :
- Je lui dirai la vérité, dussé-je (ou dussè-je) perdre son amitié. [dysɛʒ] (du-sèj)
- Osé-je (ou osè-je) te rappeler ta promesse? [ozɛʒ] (o-zèj)
Pour vous familiariser avec les symboles de l'API utilisés dans la BDL, vous pouvez consulter l'article Alphabet phonétique international.
Date de la dernière actualisation de la BDL : mars 2021
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