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On utilise souvent à tort la forme manicure, qui n’existe pas en français, au lieu de manucure.
Le nom manucure a été formé à partir du latin manus « main » et curare « soigner ». Il signifie « ensemble des soins esthétiques des mains et des ongles des mains » ou « personne qui est chargée d’offrir ces soins », ainsi que « profession qui se rattache à ces soins ».
Exemples :
- À Noël, son grand-père lui a offert un chèque-cadeau pour une manucure. (et non : manicure)
- Ma cousine a la réputation d’être une bonne manucure. (et non : manicure)
- La manucure est un domaine en plein essor ces dernières années. (et non : manicure)
Quant au genre du mot manucure, il demeure flottant. En général, il est employé au féminin, mais les ouvrages de référence notent qu’il peut être masculin ou féminin. Il est donc correct de dire un manucure ou une manucure.
L’emploi fautif de la forme manicure, pour manucure, peut sans doute s’expliquer par l’analogie phonétique avec le mot pédicure, lequel est souvent employé au Québec pour désigner les soins esthétiques des pieds. D’ailleurs, la forme manicure, construite sur le modèle de pédicure, a déjà existé, et c’est cette forme qu’a emprunté l’anglais.
On dira de même manucurer et non manicurer. Notons enfin que l’expression se faire donner une manucure est critiquée. Pour l’éviter, on peut dire se faire manucurer ou se faire faire les ongles.
Exemples :
- Élisa se fait manucurer toutes les semaines. (et non : se fait donner une manucure)
- Pour l’occasion, je me suis fait faire les ongles.
Date de la dernière actualisation de la BDL : mars 2021
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