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En français, le verbe briser peut être utilisé dans de nombreux contextes avec un complément abstrait, avec le sens de « rompre » ou d’« interrompre »; on peut dire ainsi qu'on brise une conversation, une amitié, une alliance, un pacte, une carrière, une fortune, le silence, etc. Mais peut-on briser une promesse ? Cette tournure, qui n'est pas répertoriée dans les dictionnaires de langue générale, est claire sur le plan sémantique et correcte du point de vue syntaxique, bien qu’elle soit calquée sur la structure anglaise to break a promise. On ne saurait par conséquent la condamner. Mais plusieurs autres tournures sont possibles en français si on veut l’éviter : manquer à une promesse; enfreindre, rompre, violer une promesse; ou des formules négatives comme ne pas tenir une promesse, ne pas être fidèle à une promesse, ne pas remplir une promesse et ne pas respecter une promesse.
Exemples :
- Quel politicien n'a jamais brisé ses promesses?
- Benoît a brisé sa promesse : il a recommencé à fumer.
- Le président a vendu l'entreprise, brisant ainsi la promesse qu'il avait faite aux employés.
- Virginie a brisé sa promesse de ne rien dire; maintenant, tous mes collègues sont au courant.
On peut aussi écrire :
- Quel politicien n'a jamais manqué à ses promesses?
- Benoît a rompu sa promesse : il a recommencé à fumer.
- Le président a vendu l'entreprise, violant ainsi la promesse qu'il avait faite aux employés.
- Virginie n'a pas respecté sa promesse de ne rien dire; maintenant, tous mes collègues sont au courant.
Date de la dernière actualisation de la BDL : mars 2021
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