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Le verbe assurer, un verbe transitif direct ou indirect, entre dans de multiples constructions. Il commande toujours l’indicatif et s’emploie, selon le cas, avec les auxiliaires avoir ou être; l’accord de son participe passé suit les règles générales.
Ainsi, on pourra assurer quelqu’un ou assurer quelqu’un de quelque chose.
Exemples :
- Ce n’est pas évident, je t’assure.
- Il les a assurés de sa loyauté indéfectible.
On peut aussi assurer quelque chose ou assurer quelque chose à quelqu’un.
Exemples :
- La sécurité est assurée par une entreprise spécialisée.
- La collaboration que le technicien leur a assurée a été déterminante.
- La distribution du courrier est assurée à l’ensemble du personnel.
La construction assurer (à) quelqu’un que commande également l’emploi de l’indicatif.
Exemples :
- J’ai assuré à la directrice que je viendrai. (et non : que je vienne)
- Je lui ai assuré qu’il fera partie de l’équipe. (et non : qu’il fasse)
- Nous leur avons assuré que nous respecterions l’entente. (c’est-à-dire : nous avons assuré à eux)
- Nous les avons assurés que l’entente était toujours valide. (c’est-à-dire : nous avons assuré eux)
- Il nous a assuré qu’il était volontaire. (ou : assurés)
Dans ce dernier exemple, la tendance est à l’invariabilité du participe passé (il a assuré à nous = il a affirmé à nous, nous étant un complément indirect), mais l’accord est admis (il a assuré nous = il a convaincu nous, nous étant un complément direct).
Pour en savoir plus sur la forme pronominale de ce verbe, vous pouvez consulter l’article S’assurer.
Date de la dernière actualisation de la BDL : mars 2021
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