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Le verbe originer est déconseillé, même s’il est bien construit et qu’on en trouve quelques attestations anciennes dans l’histoire du français. C’est sous l’influence de l’anglais to originate qu’il est employé dans la langue courante au sens de « provenir ».
Le verbe originer n’est pas légitimé dans l’usage en français par les ouvrages de langue. Plusieurs verbes et locutions peuvent le remplacer, selon le contexte : commencer, émaner, provenir, remonter, venir, avoir son origine, prendre naissance, prendre sa source, tirer son origine, etc.
Exemples :
- La demande émane d’une employée du siège social de Montréal. (et non : origine d’une employée)
- Ce cas d’encéphalopathie spongiforme bovine aurait pu provenir des États-Unis. (et non : aurait pu originer des États-Unis)
- Le vent fort semblait venir de toutes les directions. (et non : semblait originer de toutes les directions)
- La maison où les flammes ont pris naissance a été complètement détruite. (et non : d’où originaient les flammes)
- Le reel, musique traditionnelle québécoise, tire son origine des folklores écossais et irlandais. (et non : origine des folklores)
Notons que le verbe pronominal s’originer est relevé dans certains dictionnaires au sens de « tirer sa source, son origine de » (par exemple : une anxiété qui s’origine dans l’enfance). On l’associe à la langue didactique ou soutenue.
Compléments (Le grand dictionnaire terminologique) :
Article rédigé en 2020
Date de la dernière actualisation de la BDL : mars 2021
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