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En géographie urbaine, une place est par définition un
espace découvert. L'Office québécois de la langue française et la Commission de
toponymie du Québec définissent le mot place
de la façon suivante : « espace public découvert et plus ou
moins vaste, souvent entouré de constructions, sur lequel débouchent ou que
traversent une ou plusieurs voies de communication ». Une place peut
comporter un monument, une fontaine, des arbres ou d’autres éléments de
verdure.
On nomme souvent une place d’après sa fonction urbaine. L'appellation peut
aussi être commémorative. L’écriture de ces désignations suit la règle générale
des odonymes, c’est-à-dire des voies de communication. On met une minuscule à
l’élément générique (place) et une majuscule à l’élément spécifique; si
le spécifique est composé, les mots principaux (noms et adjectifs) prennent la
majuscule et sont liés par un trait d’union.
Exemples :
- la place de l’Hôtel-de-Ville
- la place de la Gare
- la place du Commerce
- la place du Marché
- la place D’Youville, à Québec
- la place Jacques-Cartier, à Montréal
- la place d’Armes, à Montréal
- la place Royale, à Québec
- la place de Paris, à Québec
Par ailleurs, on observe l’emploi fréquent de place pour désigner des immeubles ou des ensembles immobiliers à caractère commercial, administratif, hôtelier ou résidentiel. Dans cet emploi, le nom place est inapproprié puisqu’il ne s’agit pas d’un espace découvert tel qu’on l’a défini précédemment.
On peut alors considérer ces noms comme des noms propres ne comportant qu’un spécifique, d’où l’emploi des majuscules et des traits d’union dans les dénominations d’immeubles ou d’ensembles immobiliers qui comportent erronément le mot place. L’emploi de l’article, possible ou non, devant ces appellations s’explique par le statut ambigu du mot place, senti encore par plusieurs comme l’élément générique.
Exemples :
- (la) Place-Ville-Marie, Place-des-Arts, Place-Bonaventure, à Montréal
- (la) Place-du-Centre, Place-du-Portage, à Hull
- (la) Place-de-Ville, à Sept-Îles
Si l'on veut dénommer des immeubles ou des ensembles
immobiliers parce qu’on le juge nécessaire, les termes ne manquent pas : immeuble,
tour, complexe, etc. Le terme général immeuble désigne un
grand bâtiment de plusieurs étages. Tour
désigne un immeuble de grande hauteur. Complexe
désigne un ensemble d'immeubles ou d'installations qui concourent à un même
but.
Exemples :
- l'immeuble Fontaine, à Hull
- la tour Bell, à Montréal
- le complexe Jacques-Gagnon, à Alma
- le complexe Desjardins, le complexe Guy-Favreau, à
Montréal
Enfin, lorsque le contexte s'y prête, on peut aussi avoir recours à d'autres appellations. Mentionnons seulement galeries, cité, édifice, résidence, manoir, etc.
Date de la dernière actualisation de la BDL : mars 2021
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