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Les expressions faire son point et gagner son point, employées pour exprimer qu’on a réussi à démontrer ce qu’on voulait démontrer ou à faire prévaloir son point de vue, sont des calques de l’anglais. L’expression fautive faire son point, calque de l’anglais to make one’s point, peut se remplacer par diverses tournures telles que réussir à se faire comprendre, défendre sa thèse, faire connaître son point de vue, démontrer ce qu’on voulait démontrer. De même, plutôt que de gagner son point, calque de to win one’s point, on préférera, selon le cas, convaincre ses interlocuteurs, avoir gain de cause, se rallier ses adversaires (ou se rallier une majorité), emporter l’adhésion, faire entendre raison, etc.
Exemples fautifs :
- J’ai fait mon point, il revient maintenant aux autorités de décider.
- C’est bon, tu as fait ton point!
- Après des heures de discussion, j’ai fini par gagner mon point.
- C’est un entêté et un beau-parleur : il réussit toujours à gagner son point.
- Il a gagné son point, mais il s’est brouillé avec tous ses collègues.
On écrira plutôt, par exemple :
- J’ai dit ce que j’avais à dire, il revient maintenant aux autorités de décider.
- C’est bon, nous t’avons compris!
- Après des heures de discussion, j’ai finalement emporté l’adhésion.
- C’est un entêté et un beau-parleur : il réussit toujours à faire passer son point de vue.
- Il a eu gain de cause, mais il s’est brouillé avec tous ses collègues.
Cependant, on peut très bien faire le point sur une situation, c’est-à-dire analyser cette situation.
Date de la dernière actualisation de la BDL : mars 2021
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