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Le mot alcool nous est venu du latin qui l'avait lui-même emprunté à l'arabe (al-kuhl), où la particule al correspond à l'article le ou la. Plusieurs autres mots de forme semblable ont été empruntés à cette langue : algèbre, alchimie, algorithme, etc.
D'abord employé dans le vocabulaire de l'alchimie, le mot alcool a pris par la suite le sens de « liquide distillé » et est devenu usuel au début du XIXe siècle. On l'a écrit alcohol ou alkohol, puis alcool.
Les prononciations [alkoɔl] ou [alkɔɔl] (al-ko-ol) avec deux o, que l'on entend encore couramment au Québec, ne sont pas attribuables à l'anglais, comme certains spécialistes de la langue l'ont conclu trop rapidement, mais elles ont été héritées de France où, jusqu'au XIXe siècle, la prononciation des deux o était courante. Dans l'usage actuel, il est cependant préférable de prononcer alcool et tous ses dérivés comme s'il n'y avait qu'un seul o, ouvert, comme dans colle. Ainsi, on prononcera : alcool [alkɔl] (al-kol); alcoolisme [alkɔlism] (al-ko-lis-me); alcooliser [alkɔlize] (al-ko-li-zé); alcoolémie [alkɔlemi] (al-ko-lé-mi). Quant à alcootest, il peut se prononcer avec un o ouvert ou fermé, c'est-à-dire [alkɔtɛst] ou [alkotɛst] (al-ko-test).
Pour vous familiariser avec les symboles de l'API utilisés dans la BDL, vous pouvez consulter l'article Alphabet phonétique international.
Date de la dernière actualisation de la BDL : mars 2021
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