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L’acrostiche est un poème dont les lettres initiales de chaque vers, lues de haut en bas, forment un nom de personne, un mot ou une phrase. Lorsqu’on y découvre un nom, il s’agit habituellement de la signature de l’auteur ou du nom de la personne à qui le poème est destiné. Lorsqu’on y découvre un mot ou une phrase, il s’agit souvent d’un thème ou d’un message qu’on a voulu plus ou moins dissimuler.
Exemples :
Voulez-vous que verté vous die ?
Il n’est jouer qu’en maladie
Lettre vraye que tragedie
Lasche homme que chevalereux,
Orrible son que melodie,
Ne bien conseillé qu’amoureux.
(François Villon, Ballade des contre vérités, XVe siècle)
Mon aimée adorée avant que je m’en aille,
Avant que notre amour, Maria, ne déraille,
Râle et meurt, m’amie, une fois, une fois,
Il faut nous promener tous deux seuls dans les bois,
Alors je m’en irai plein de bonheur je crois.
(Guillaume Apollinaire, Maria)
L’acrostiche peut également se limiter à quelques vers du poème et non à l’entier.
Exemple :
Les parfums ne font pas
frissonner sa narine;
Il dort dans le soleil, la main sur sa
poitrine,
Tranquille. Il a deux trous rouges au
côté droit.
(Arthur Rimbaud, extrait du Dormeur du val)
Enfin, l’acrostiche connaît plusieurs variantes. On peut utiliser la dernière lettre de chaque vers ou une lettre médiane, plutôt que la lettre initiale. Un message peut également se révéler à la lecture des premiers mots de chaque vers.
Date de la dernière actualisation de la BDL : mars 2021
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