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On emploie parfois l’expression ajourner à plus tard pour indiquer qu’une réunion, une décision, un procès est remis à un autre moment. Toutefois, il s’agit d’un pléonasme qu’il vaut généralement mieux éviter. En effet, le verbe ajourner signifie « remettre, reporter à une date ultérieure, différer » et à plus tard répète l’idée de date ultérieure. Selon les contextes, ajourner sera suivi ou non de l'indication de l’échéance, qui peut être déterminée ou indéterminée.
Exemples fautifs :
- Le procès des motards a été ajourné à plus tard par le juge.
- Le président de l’Assemblée nationale a ajourné à plus tard le débat sur l’environnement.
- Nous avons ajourné à plus tard notre dîner de retrouvailles.
On pourra dire :
- Le procès des motards a été ajourné à une date indéterminée par le juge.
- Le président de l’Assemblée nationale a ajourné le débat sur l’environnement.
- Nous avons ajourné notre dîner de retrouvailles à lundi.
Cependant, on peut dire ajourner à bien plus tard. Dans ce cas, on tient à exprimer un degré d’intensité, une gradation par rapport au temps en utilisant l’adverbe bien. Cela rend donc normal, sinon inévitable l’emploi de la locution à plus tard.
Exemple :
- Les plaidoyers sont remis au mois prochain et la décision du juge est ajournée à bien plus tard.
Date de la dernière actualisation de la BDL : mars 2021
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