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Dans de nombreux cas, le féminin se crée en ajoutant un e final à la forme masculine. Toutefois, dans le cas de malin et de bénin, la formation du féminin est différente : à ces masculins correspondent les formes féminines maligne et bénigne et non maline et bénine, féminins conformes à la règle de formation générale. Ces variantes s’expliquent historiquement. Les formes maligne et bénigne, empruntées au latin malignus (signifiant « méchant ») et benignus (signifiant « bienveillant ») étaient employées au départ aussi bien pour le féminin que pour le masculin. Ce n’est qu’au XVe siècle que se sont imposées les formes masculines malin et bénin, développées selon le modèle d’adjectifs d’alternance -in/-ine. Les féminins maline et bénine se seraient formés d’après le même modèle. Mais ces deux formes ne se sont pas implantées comme féminins réguliers, leur emploi étant associé aux patois et à la langue orale.
Exemples :
- Louis est malin, mais Élisabeth est plus maligne encore, puisqu’elle a déjoué ses plans.
- La tumeur de son père était bénigne.
- Heureusement, il s’agissait d’un accident bénin.
Plusieurs ouvrages de référence notent que le féminin maline est fréquent pour qualifier les personnes. Cet emploi demeure néanmoins marqué comme familier.
Exemple :
- Elle n’est pas très maline. (intelligente)
Mentionnons finalement que malin prend la majuscule initiale lorsqu’il est question du diable.
Exemple :
- Selon la légende, les hommes qui montaient dans la chasse-galerie signaient un pacte avec le Malin.
Date de la dernière actualisation de la BDL : mars 2021
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